Art médical :
est-ce la fin
d’un métier libéral 

Dans une société qui aura vu le médecin passer de demi-dieu à prestataire de soins, et qui met une pression constante sur les notions de libertés (le libre choix du médecin, mais aussi les libertés thérapeutiques et de lieux où exercer), la question d'une profession libérale se pose de plus en plus. Les contraintes administratives, les tarifications, la volonté de salarier les médecins et d'étatiser la médecine ne cessent de croître. Les futures réformes politiques annoncent une météo chargée là où la reconnaissance de la qualité des soins prodigués devrait laisser place à des temps radieux.
Les planifications tant hospitalière qu'ambulatoire sont la preuve directe d'une mainmise de l'État sur une profession qui devrait tendre à être libérale, et présente pour toutes et tous. Les changements de générations poussent à réfléchir à l'avenir de notre profession, à nos horaires, à nos retraites et aux conditions de travail. Cela avec toujours la volonté forte et inaltérable d'être présent pour les plus vulnérables de la société – elle qui, comme le système de la santé en Suisse, se fragmente de plus en plus.